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Blog citoyen de Jean-Laurent Turbet

PS : que des mauvaises solutions pour l'après Macron.

18 Novembre 2016 , Rédigé par JL Turbet Publié dans #EmmanuelMacron, #EnMarche!, #Politique, #France, #PS, #Présidentielle, #2017, #Hollande, #Valls, #Citoyens, #Macron

PS : que des mauvaises solutions pour l'après Macron.

 

L’événement politique a indubitablement été créé par Emmanuel Macron en déclarant sa candidature à l’élection présidentielle.

 

Emmanuel Macron, le seul candidat à respecter la règle non écrite de la 5ème République de la rencontre d’un homme et d’un projet avec le peuple de France.

 

Loin de se plier à la règle d’airain de partis discrédités durablement - qui souhaitaient lui imposer de passer par la case « primaires » - nouveau suffrage censitaire où de « grands électeurs » choisissent qui peut se présenter – il a choisi la liberté.

Avec tout ce que cela comporte comme risques, et notamment celui de se prendre des coups de toutes parts, droite et gauche alliées objectif pour faire taire le gêneur.

 

Que la Droite et le Centre organisent une Primaire – contre la lettre et l’esprit d’une Constitution voulue par leur père spirituel, le Général de Gaulle - voilà bien une démarche originale et paradoxale mais admettons, puisque la droite n’a pas de Président de la République sortant.

 

Disons-le tout net : si tout se passait bien à gauche le candidat naturel serait François Hollande.

 

Les primaires de la Gauche, prévues pour rassembler la gauche, seront – prenons en le pari – un drame pour la Gauche.

 

En fait, le Parti Socialiste, depuis la déclaration de candidature n'est confronté qu'à de mauvais choix :

 

- Le cas le plus probable : François Hollande se déclare directement candidat à l’élection présidentielle mais sans passer par la Primaire de la Gauche. Scandale des autres candidats qui seront trahis. Encore une promesse non tenue. Hollande se pose en rassembleur mais divise. Immédiatement Arnaud Montebourg (et peut-être même Benoît Hamon) se présente également directement à l’élection.

Même si ce n’est pas le cas Hollande est profondément affaibli pour ne pas avoir respecté l’un de ses engagements, celui de s’inclure dans la primaire de la Gauche.

 

- François Hollande se présente à la primaire de la gauche. Il ne faut pas se leurrer, voir François Hollande sur la même tribune et au même niveau que Benoît Hamon,  Arnaud Montebourg, Gérard Filoche et Marie-Noëlle Lienemann finira de le décrédibiliser totalement aux yeux des français. Il y perdrait définitivement sa stature d’homme d’état futur président.

Il lui faudra affronter ses adversaires pendant des semaines sous un feu roulant de critiques de sa politique. Ils seront tous d’accord : Tout sauf Hollande. Ce sera un flot continu de critique de la politique de François Hollande durant son quinquennat.

Même s’il parvient, au second tour à battre difficilement Arnaud Montebourg, il en sortira  totalement lessivé. La défaite est assurée et la présence au second tour est compromise gravement.

Si Montebourg gagne la primaire c’est encore pire : le PS explose vraiment et toute une partie des élus, des militants et surtout des électeurs file directement chez Macron quoi qu’en dise la direction du Parti qui ne dirige plus rien.

 

- Manuel Valls est candidat à la primaire à la place de François Hollande. Ce sera déjà un traumatisme lourd. François Hollande, président sortant estime ne pas avoir les moyens politiques de se représenter et demande à son premier ministre de se présenter à sa place.

Manuel Valls est un excellent candidat. Certainement le meilleur du PS à tous points de vue : dynamisme, rigueur, combativité.

Pourra-t-il surmonter le traumatisme de l’abandon d’Hollande (qui pourrait aussi être un vrai soulagement à gauche) ? Difficile à dire. Si le premier ne pense pas pouvoir remporter la victoire, le second le pourrait-il mieux ? Rien n’est moins sûr !

Là encore Manuel Valls devrait se confronter pendant des semaines à ses concurrents qui là encore feront du « tout contre Valls ».

C’est la politique du président et du gouvernement qui sera combattue durement pendant les semaines que durera la primaire.

Manuel Valls ne sortira pas indemne de ce combat où il s’engluera au lieu de partir en dynamique.

Et lui aussi, même s’il l’emporte face à Arnaud Montebourg au second tour, il sortira diminué et décrédibilisé de la primaire… François Hollande l’entraîne malgré lui – car il est resté son premier ministre – dans la spirale de l’échec alors que Manuel Valls était certainement le candidat le mieux armé pour mener ce combat.

 

On peut encore imaginer d’autres cas de figures encore plus catastrophiques : Manuel Valls se déclare  candidat directement sans passer par la primaire après l’abandon d’Hollande. Là encore la candidature de Montebourg est quasi certaine.. Enfin, ni Manuel Valls ni François Hollande n’y vont et là… c’est le grand saut dans l’inconnu…

 

Comme nous le voyons pour le parti socialiste et pour François Hollande (ou pour Manuel Valls) il n’y a plus désormais que des mauvaises solutions. Il faudra choisir la moins pire.

 

Rassembler la Gauche c’est déjà terminé : avec les candidatures irrévocables d’Emmanuel Macron (aile sociale démocrate sociale libérale de centre gauche moderniste et progressiste), Jean-Luc Mélenchon (gauche de la gauche) et Yannick Jadot (écologiste)  au premier tour,  la possibilité de François Hollande (ou de Manuel Valls aussi malheureusement) de se poser en rassembleur de la Gauche est morte née. Il ne pourra au mieux qu’être le rassembleur d’un PS traumatisé et révolté qui n’a plus ni cap ni boussole.

 

PS : que des mauvaises solutions pour l'après Macron. Pendant que les socialistes se livreront à des guerres picrocholines sans fin et dont personne ne sortira vainqueur,  Emmanuel Macron s’adressera quotidiennement aux français pour leur parler d’eux et leur proposer son programme, ses solutions, sa cohérence, son enthousiasme et sa dynamique.

 

Emmanuel Macron souhaite rassembler les français quand d’autres s’évertueront à rassembler un gauche querelleuse et profondément divisée sur ce qu’il convient de faire.

 

Il est tellement évident que c’est la stratégie d’Emmanuel Macron qui est la bonne.

 

Lorsque les appareils partisans sont à ce point sclérosés, non représentatifs et divisés, il faut parler directement au peuple, sans filtre et sans intermédiaire. C’est ce qu’a décidé de faire Emmanuel Macron avec son mouvement En Marche !

 

Malgré tous les obstacles qu’il trouvera sur son chemin. Malgré la dureté et l’âpreté du combat politique où tous les coups sont permis surtout les plus bas.

 

Emmanuel Macron est en marche ! C’était bien la seule façon de faire !

 

Jean-Laurent Turbet

PS : que des mauvaises solutions pour l'après Macron.
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